Elle 03/2015 - Ticolas - Catherine Riff - Elle&Moi

Dans sa rubrique Déco de mars 2015, « Viens chez moi, tout est à vendre ! »,
Elle invite ses lecteurs chez Ticolas.
On peux y apercevoir les quelques sculptures de Catherine Riff qui y sont exposées.

 

 

Elle 03/2015 - Ticolas - Catherine Riff - Installation amusante
Elle 03/2015 – Ticolas – Catherine Riff – Installation amusante

Elle 03/2015 - Ticolas - Catherine Riff - p149

  Elle, 27 mars 2015

Le Prix Carpeaux, créé en 1980 par Armande Souyris, est devenu un rendez-vous incontournable pour les danseurs et danseuses de toutes les régions de France, mais aussi de Belgique, d’Allemagne, d’Angleterre, du Japon, etc. Toutes les catégories d’âge et de niveau sont représentées depuis le préparatoire jusqu’au pré-professionnel.

Comme chaque année, le concours se déroule en deux parties : les éliminatoires à huit clos le samedi et les variations ouvertes au public le dimanche dans la grande salle du Phénix.

Tous les candidats et candidates sont évalués par un jury de danseurs étoiles et professeurs de danse. Il était présidé cette année encore par Cyril Atanassof, professeur de ballet à l’Opéra, entouré de Monique Arabian, Claire Sombert, Francesca Zumba, Daïni Kudo, Benjamin Pech et Jorasiav Slavicky. Les « préparatoires » présentent deux variations sur demi pointes avec des pas imposés et une partie libre, alors que les pré-professionnels doivent se présenter en costume pour la variation du répertoire. Pour faire patienter le public durant la longue délibération du jury, Carole Souyris avait concocté un programme à la fois éclectique et de très haute technicité.

Une innovation : le nouveau trophée du Prix Carpeaux : un bronze à la patine verte réalisé par Catherine RIFF : « La Danse vers l’infini ».

Le maire Dominique Riquet, accompagné de Patrick Rousies et de plusieurs élus, a très apprécié l’œuvre de l’arrière-petite-fille du célèbre Jonas!

A mettre aussi en valeur le travail dans l’ombre de Jacqueline Riff, à la Renaissance depuis quarante ans et qui est responsable des costumes, et Laurence Massy qui apporte pour ce Prix Carpeaux son aide technique, notamment dans l’accueil des membres du jury. Moment solennel : le président du jury, Cyril Atanassof, a présenté le palmarès du Prix 2003 qui a primé la Saint-Quentinoise Lauranne Richard pour le Prix national, mais qui n’a pas attribué le trophée Carpeaux cette année.

La voix du mercredi, 19 mars 2003

A la recherche du temps qui passe

« C’était une maison de famille en succession, occupée uniquement pendant les vacances d’été. Rien n’avait été touché. »

Lorsque Catherine RIFF et son mari François pénètrent pour la première fois dans cette belle demeure bourgeoise typique des maisons en pierre XVIIIe du Bessin, ils furent d’emblée séduits par son authenticité. Avec ses vieux parquets, ses dallages à l’ancienne, la distribution des pièces adaptée à leur mode de vie familial, dont les beaux volumes avaient été préservés, la demeure réunissait tous les éléments répondant à leurs critères.

Soucieuse de valoriser l’esprit d’origine de la maison, Catherine, artiste sculpteur, s’est improvisée décoratrice sur les murs, réalisant tour à tour les enduits et les patines aux couleurs du XVIIIe siècle. Le salon-bibliothèque laisse découvrir une part plus intime de son univers, empreint de douceur et de raffinement. Avec ses murs recouverts d’un badigeon à l’eau, teinté de pigments naturels, finition poudrée, soulignés d’une frise au pochoir dans les tons rouge sanguine, il prend des allures de boudoir. Arrière-petite-fille du peintre Lucien Jonas, également portraitiste, elle a hérité du goût des portraits de famille qu’elle réalise sur commande, à la sanguine ou au pastel. La juxtaposition d’objets qui conservent la trace de ses aïeux avec ceux chinés sur de simples coups de cœur fait tout le charme de cette demeure. L’esprit maison de famille a été mis en valeur par des meubles peints : les motifs floraux et végétaux puisés dans de vieux documents, traités à l’ancienne, décorent les portes des meubles de la salle à manger. Loin de sacrifier l’âme de la maison, elle a su lui redonner ses lettres de noblesse.

Paris Match, juillet 2003

Château de Fontaine-HenryFontaine-Henry et la sculpture